mercredi 28 février 2018

A vot' bon coeur

Le club de BMX de Cholet s'est fait voler une quinzaine de vélos et son activité est donc à l'arrêt. Vous pouvez leur donner une petite poussette en participant à leur cagnotte en ligne : par ici la monnaie !

mardi 27 février 2018

Ne pas confondre vintage et vieille tache !



A la demande générale, je continue ma petite typologie des types de cyclistes. Je tiens à rappeler le vieil adage :  "Qui aime bien châtie bien." J'ajouterai même qu'en chaque cycliste dépeint je reconnais un peu de ma personne, à un moment où l'autre de ma petite histoire avec la grande reine (une inversion des adjectifs me semblerait prétentieuse). J'espère avoir des accents de sincérité.

Le vintage (canal hystérique)
Il s'agit en général d'un homme d'âge mûr. Suffisamment à l'aise pour acquérir et restaurer les vélos des idoles de son enfance mais pas assez fortuné pour se permettre de collectionner des bagnoles. Il cherche à parfaitement remettre d'origine des modèles de marques prestigieuses. Il connaît les arcanes des numéros de série des pièces Campagnolo et peut ainsi s'approcher au plus près du « period correct » qui sera le gage de son bon goût. Évidemment si des compromis s'imposent un ulcère d'estomac peut se déclencher pour un dérailleur postérieur de trois mois à la date de parution du catalogue du Bianchi qu'il retape. Inéluctablement, sa folie le conduira un jour à jeter son dévolu sur un vélo ayant appartenu à un coureur professionnel. Et ses nuits seront blanches tant qu'il n'aura pas pour pyjama le maillot d'époque de l'équipe. Évidemment, il ne jure que par l'Italie et ne manquerait pour rien au monde une édition de L'Eroica. Pour la photo, il y arbore un sourire de circonstances mais vit un enfer intérieur. Arpenter la poussière des chemins blancs toscans va inévitablement abîmer la prunelle de ses yeux. En clair, il vénère le passé mais ne supporte pas le temps qui passe. C'est valable pour sa bicyclette tout autant que pour sa personne.

Phrase type : C'était mieux avant ! Sous-entendu avant le milieu des années 80 et l'arrivée des vitesses indexées des pédales automatiques.

Le vintage (canal vélo sorti du canal)
C'est l'héritier-e abâtardi-e du précédent. De confidentielle, la passion du vintage est passée au rang de mode. Le moindre objet vieillot retrouve un lustre insoupçonné. Le formica paraît prestigieux de même que le vélo en tube de chauffage. Les grandes marques françaises ont sa préférence. Elles lui rappellent les vélos de sa tendre enfance sur lesquels il a appris à pédaler. C'est un cauchemar pour les mécanicien-ne-s car son jugement transforme le moindre demi-course extrait d'une benne en vélo d'artisan. Il est alors délicat de lui expliquer que l'acier de la dite benne est de meilleure qualité que le cadre de son épave. Si c'est un homme il faut aussi déployer tout son tact pour le convaincre que cette vieille selle en cuir toute avachie qu'il aime tant met sa prostate en grand danger. Plus jeune et moins installé-e que son collègue du canal hystérique il/elle n'a pas les moyens de partir en Italie. Vous le/la croiserez donc aux alentours de Saumur lors de l'Anjou Vélo Vintage. Pour l'occasion, il/elle aura équipé son vélo d'un porte-paquet lesté d'une ancienne caisse de vin en bois, dont le poids n'a rien à envier à une barrique en chêne. Quelques kilomètres suffiront à lui faire amèrement regretter ce choix. Cette souffrance n'est rien comparée au spectacle de son accoutrement vestimentaire qui, par ignorance, évoque plutôt le "bon vieux temps" des années 40 et des restrictions que celui des congés payés en tandem.

Phrase type : C'était mieux avant ! Sous-entendu avant la libération.

samedi 24 février 2018

Raconte-moi !


Le vélo raconte-moi ! c'est un outil mis en place sur le quartier des Deux-Croix pour récolter des contes, des berceuses et autres comptines d'enfance d'ici et d'ailleurs. Grâce à un micro il récolte toutes ces histoires et une mystérieuse boîte cadenassée s'ouvre dès qu'un nombre défini est atteint. Vous le trouverez à la sortie des écoles du quartier ! Plus d'infos auprès du centre Marcelle Menet.

mardi 20 février 2018

Collection sadique


Cela fait un moment que j'aimerai proposer une typologie des différentes groupes de cyclistes. Tel un entomologiste vieille école légèrement sadique cet exercice me permettrait d'épingler mes congénères sous prétexte de faire avancer la science. Hélas, la tache est ardue et ma liste de types de cyclistes donne le tournis tant les pratiques sont nombreuses et les sous-groupes foisonnants. L'ampleur du labeur à fournir est décourageante. J'aimerai tant offrir à l'humanité une œuvre majeure qui fasse une fois pour toute le tour de la question ! Mais mon naturel indolent reprend vite le dessus et mon projet de grande fresque prend la poussière. Aujourd'hui j'essaie de ranimer la flemme flamme en me disant que certaines des plus grandes œuvres littéraires sont nées sous forme de feuilletons. C'est pourquoi je soumets à la justesse de votre jugement la maigre entame de cette typologie en espérant la compléter avec le temps.

J'attire enfin votre attention sur le fait que mon travail, bien que drapé des oripeaux de la science, n'est pas totalement dénué de mauvaise foi et de cynisme.

Gilles est jaune :
C'est le plus facile à débusquer dans son environnement urbain naturel. Il ne se dépare jamais de son gilet jaune. Il le porte tant et plus que souvent il ne se rend même plus compte de l'incongruité de sa mise en certaines occasions. Pour une sépulture, il sera vêtu de son costume le plus strict mais il ne lui viendra pas à l'esprit de se défaire de son attribut coloré. Le gilet jaune c'est l'emblème de son militantisme, car il faut bien reconnaître qu'il est souvent investi dans une association d'usagers de la bicyclette. Il est tellement militant qu'il saoûle parfois les autres cyclistes avec son côté père-la-morale surtout quand il est question de sécurité. Certain-e-s mauvaises langues disent que c'est un flippé de la vie qui camoufle son anxiété en se rendant le plus visible possible. Une sorte de faisan des villes. Cette théorie ne manque pas de justesse lorsque sous sa forme pathologique, Gilles n'envisage pas de déplacement sans accompagner son gilet jaune, d'un casque, d'un écarteur de danger et une d'une trompe à air comprimé. Histoire de garder une forme d'individualité Gilles se démarquera de ses congénères par le flocage de son uniforme: association d'usagers du vélo, soutien à Notre-Dame-des-Landes, invitation à le dépasser en respectant une distance de sécurité (attention sans jeu de mots tenez-vous à distance de ce type de personnage), dessin issu du travail des CP de l'école du petit dernier.

Expression type : Commence en général ces phrases par On ne vous voit pas bien

Le cousin-germain :
Pour lui, le coeur du monde cycliste bat outre-Rhin. Il ne jure que par la robustesse et la praticité. En conséquence son vélo est allemand, son éclairage est allemand, sa bagagerie est allemande, ses pneus sont allemands, ses vêtements sont allemands. Il est clairement fort bien équipé, même si pour cela il a hypothéqué sa maison. Ainsi, sa descendance jouira (ou subira tout est question de point de vue) ses achats jusqu'à la fin des temps. Ses détracteurs (qui comptent une bonne partie de sa descendance) lui renvoient souvent à la face son côté un poil rigoriste et le peu de place laissé à l'improvisation dans sa pratique. Effectivement, s'il consentira volontiers à passer ses vacances à l'Eurobike de Frederischafen il sera plus réticent à l'idée d'une bonne teuf techno sous acide dans un vieil hangar humide du Templehof.

Expression type : Il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que du mauvais équipement.

Idéfix :
C'est le chevalier de l'asphalte, sur son pignon fixe il parcourt la ville (il ne sait pas qu'au delà du périphérique il y a tout un monde) le plus vite possible en laissant une trace fluo derrière lui. Sa passion du skid (dérapage stylé) lui coûte tellement cher qu'il doit travailler le soir à livrer des pizzas et des sushis tard dans la nuit avec le maigre espoir de gagner assez afin de s'acheter un nouveau pneu qui tiendra jusqu'au shift (service stylé) suivant. Néanmoins, au grand soulagement de ses parents sa passion pour le pignon fixe a fait décoller son niveau en anglais qui était jusque-là médiocre. Désormais son fixed-gear brakeless, lui permet d'enchaîner les shifts afin de se procurer un paquet de pièces New-Old-Stock, New-In-Box pour son futur daily full Campa. Vous n'avez rien compris ? Lui non plus.

Expression type : Trop stylé !

mercredi 14 février 2018

Livrée

Je vais bientôt pouvoir reprendre les virées en monovitesse ! J'ai tellement hâte.

samedi 10 février 2018

Les doigts hors du nez

Je vous rappelle que le vendredi 23 février, se tiendra à l'atelier une rencontre avec l'entreprise de vélos artisanale CYFAC. Histoire d'agrémenter la soirée il y aura une petite suprise qui se nomme "Unchained Fingers". Il s'agit d'une course cycliste à quatre doigts. Je ne vous en dis pas plus !
Présence indispensable donc !


mercredi 7 février 2018

Centenaire

Un ami a exhumé cette vidéo qui traite de l'édition du centenaire de Paris-Brest-Paris en 1991. Certaines têtes ne seront pas étrangères à celles et ceux qui s'alignent sur les brevets à Angers, notamment la femme la plus rapide de l'épreuve qui est toujours très présente. Vous pouvez sauter le discours de Jacques, il n'ajoute aucun suspense.

lundi 5 février 2018

Nuit et jour

La sortie vélo d'hier s'est effectuée dans la bonne humeur mais le vent et le froid ont creusé les visages et les estomacs. Certains ont fini sur les rotules.

Ceci explique sans doute pourquoi j'ai dormi comme un bébé. Mais dans mon sommeil ouaté j'ai continué de pédaler. La grâce m'a touché. Je surclassais tous mes adversaires. C'est assez improbable pour être relaté.

J'en ai fait part à l'un de mes compagnons de route qui pragmatique s'est contenté de répondre :
-Dans tes rêves !

Retour à la réalité.

samedi 3 février 2018

Génèse du Genesis

Voici quelques photos du dernier montage en date de l'atelier. Un vélo pour boucler les brevets et taper quelques pancartes le dimanche matin. La demande concernait un vélo réactif et relativement léger sans pour autant négliger le confort et sans faire l'impasse sur un équipement adapté pour la longue distance : éclairage puissant et autonome, appuis confortables, possibilité d'accueillir des garde-boue. Au final, je ne cache pas ma satisfaction, le vélo monté sur la base d'un kit cadre/fourche Genesis Equilibrium affiche 10,2 kg avec les pédales. Quand on sait que la selle à elle seule pèse dans les 600 g, il aurait été facile de descendre plus bas (en mettant de côté les basses considérations financières) mais c'est une quête qui serait allée contre le "fondement" du cahier des charges. Il reste quelques détails à peaufiner, notamment l'intégration du câble de la dynamo qui me chiffonne mais l'essentiel est au point. Mon plaisir a été grandement facilité par la grande liberté de choix qui m'a été offerte dans le choix des pièces. J'avais quelques grandes lignes et un budget à respecter mais pour le reste j'ai mené l'affaire selon mon bon vouloir. Voici le genre de cadre de travail qui me sied parfaitement. Merci !

Place aux photos !

J'ai gravement la flemme de vous dresser la liste des pièces, collez votre nez à l'écran et débrouillez-vous !