lundi 29 août 2011

Cyclogrinder



He bien, le cyclo-machin-truc est en fait un Cyclogrinder (on sent une âme punk derrière ce nom) et n'est rien de moins qu'un concasseur à malt dans une brasserie artisanale en gestation : Grenaille. Le fait que j'offre une bière au gagnant aurait du vous mettre la puce à l'oreille. Et, il y a une gagnante pleine de perspicacité : bravo à C. qui gagne une bière au pub du coin !

Je souhaite un bel avenir à cette initiative rafraichissante !

samedi 27 août 2011

X-Men


Merci à J.-M. qui a remis la main sur la vidéo dont je parlais quant aux coursiers new-yorkais... Voilà le gang des X-Men ! Où l'on voit qu'il y a assez loin du mythe à la réalité (ou tout du moins une certaine réalité).

PS > Que ça ne vous empêche pas de vous creuser la tête sur le cyclo-machin-truc...

Cyclo-machin-chose



Celui ou celle qui me trouve à quoi ça sert (précisément), je lui offre une bière ! La réponse bientôt !

vendredi 26 août 2011

Sans les mains


Ce mec là ne pourra pas nous tromper, même s'il la joue grimpeur, il a un physique de descendeur.

mardi 23 août 2011

Ô coursier, suspends ta course !



Le monde du vélo colporte un nombre impressionnant de poncifs éculés qui connaissent plus ou moins de succès en fonction de la mode du moment. Avec la re-naissance du pignon fixe, il est un cliché auquel il va définitivement falloir tordre le cou : le coursier new-yorkais aurait ré-inventé le pignon fixe.

Combien de fois n'a-t-on pas entendu des explications telles que :
-"Ben, tu vois, dans les années 80 (ndr : autant dire au paléolithique.), les coursiers new-yorkais ont viré leur dérailleurs pour alléger leur vélo".
-"A New-York, l'hiver, ça meule grave ! Les "bike messengers" (ndt : coursiers new-yorkais (ndr : il faut bien faire comprendre à l'auditeur que la scène se passe à New-York) en avait marre de se battre contre les dérailleurs gelés alors ils ont tout viré pour passer au fixe".
-"A New-York, tellement ils en avaient marre de se faire t'chourer de pièces, les coursiers new-yorkais de New-York qu'ils sont passés au pignon fixe".

Même s'il y a un fond de vérité, je ne le nie pas, je pense que tout cela relève plus de la mythologie que de la réalité sociologique. Cette petite histoire permet d'affirmer son appartenance à un groupe restreint. La connaissance des mythes fondateurs, la maîtrise des codes permet de se reconnaître, il y a partage d'un bagage culturel. Cette anecdote du coursier permet d'établir une filiation, de construire une généalogie mythique. Ce fameux coursier, c'est quasiment un héros ou un demi-dieu : conditions météorologiques hostiles, jungle urbaine, prise de danger quotidienne, dépassement de soi. C'est aussi quelqu'un qui a fait de nécessité vertu, un ascète qui se contente de choses simples et épurées. En se plaçant en descendance directe il est possible de s'approprier (de manière quasi chamanique) une partie de ses pouvoirs. Un peu de son charisme rejaillit sur nous tous.

J'ajouterai que la pratique du pignon fixe a besoin de se construire une légende. Les routiers ou les pistards peuvent se targuer de plus d'un siècle de grandes et petites histoires. Le pignon fixe est une pratique urbaine très jeune. Il faut construire une légende qui permette donc à la fois de se démarquer des autres cyclistes, tout en marquant son appartenance à un groupe émergent. Et puis, il faut reconnaître que le fait de situer la naissance de ce mouvement à New-York apporte une petite touche d'exotisme pas dégueulasse pour un européen.

Avant de conclure, je tiens à battre ma coulpe, car j'ai péché. Moi-même, j'ai eu la faiblesse de colporter ce cliché. Tout cliché doit une partie de sa persistance à son efficacité de persuasion envers un public non-averti. Loin de l'user, son utilisation répétée l'a affiné et son efficacité renforcée. Cela m'a souvent amené, par facilité, à me servir de ce pauvre "coursier new-yorkais" qui ne m'a pourtant jamais fait le moindre mal. Je lui présente donc aujourd'hui officiellement mes excuses : "Ô, héros du nouveau-monde, ayez la grâce d'accepter les viles excuses d'un rustaud tout juste bon à embrasser le cambouis de la Très Sainte Chaine de votre noble monture de piste italienne et autorisez-moi à continuer de pédaler ma misérable conversion de vélo de route !".

Néanmoins, je persiste à affirmer que faire marcher correctement un dérailleur sur l'hiver à New-York n'a rien d'une folle entreprise. Laissons enfin en paix le messager new-yorkais ! J'aurais aimé pouvoir retrouver cette petite vidéo où l'on voit des coursiers des années 80. Cela aurait été un contre-pied parfait : des blacks chevauchant des vtt... Si quelqu'un remet la main dessus qu'il/elle me fasse signe !

vendredi 19 août 2011

Conscience professionelle ?





Peut-être que le titre de ce billet est un poil exagéré, vous en déciderez vous-même... En effet, je n'avais jamais vu un voleur avec une telle méticulosité. Le vélo a été dépouillé de son dérailleur arrière, du cintre avec les deux sélecteurs de vitesse, de tous les câbles et gaines. Rien n'a été tordu, arraché ou sectionné. Du "travail de pro" réalisé avec l'outillage adéquat ! Plus méticuleux, tu meurs. Le tout a été réalisé le temps d'une séance de cinéma.

mercredi 17 août 2011

mardi 16 août 2011

Un petit vélo dans la tête




C'est le nom de cette oeuvre, de l'artiste lavallois Jean-Yves Lebreton, dit "LEB". J'aime bien le côté "pâtisserie chimique"...

Et puis, j'ai fais ma rentrée, une petite boule au ventre à l'idée d'oublier mon cartable ! J'ai eu une fin de journée un peu chaotique (pour des raisons personnelles), et je présente mes excuses si j'ai parfois pu être un peu "ours". Une vraie rentrée quoi !


Nota bene : C'est quand même à des rentrées comme ça qu'on voit si l'on aime son taf. Je confirme que le mien me va au poil.

samedi 13 août 2011

Le vélocipède



Moitié roue et moitié cerveau,
Voici l'homme-vélocipède.
IL va, plus docile qu'un veau,
Moitié roue et moitié cerveau.
Il se rit, animal nouveau,
De Buffon et de Lacépède !
Moitié roue et moitié cerveau,
Voici l'homme-vélocipède.


Théodore de Banville, "Le vélocipède", Les Occidentales, A. Lemerre, 1875

lundi 8 août 2011

Rappel



C'est les vacances, réouverture de l'atelier mardi 16 août !

Draisienne




La machine du Baron Von Drais a encore de beaux jours devant elle. Elle est actuellement même en plaine renaissance. En effet, c'est l'outil idéal pour apprendre le vélo aux enfants. J'en profite pour faire remarquer qu'il n'y a guère qu'en France qu'on colle des "stabilisateurs" aux enfants. Avez-vous appris à marcher avec des béquilles ? Non probablement, alors pourquoi cela serait-il différent en ce qui concerne la bicyclette ? Alors que le plus important est de trouver l'équilibre, pourquoi repousser cet apprentissage primordial et le rendre si complexe ? Heureusement, les mentalités changent et l'usage de la draisienne progresse.

Comme tout le monde n'a pas les moyens d'acheter une draisienne et un premier vélo, je recommande de faire d'une pierre, deux coups. Comme sur les photos, il s'agit de démonter la transmission et les carters (on met précieusement de côté ces pièces pour un futur proche...). Il faut ensuite baisser la selle au plus bas afin que l'enfant dans sa recherche (ou plutôt sa perte) d'équilibre puisse se stabiliser à tout moment. Les freins ne sont pas non plus d'une absolue nécessité puisque, de toutes manières, le marmot aura d'abord le réflexe d'user ses chaussures plutôt que ses précieux patins de frein... Pour que la transformation soit réellement fonctionnelle, il faut choisir pour base un vélo dont les roues font 12 ou 14 pouces. Il ne manque alors plus que le terrain de jeu, une pente dégagée et en pente très douce étant l'idéal : les enfants sont, comme chacun sait, des feignasses patentées et si la gravité peut leur épargner d'inutiles efforts, l'apprentissage n'en sera que plus rapide.

Voilà, il ne reste plus qu'à le/la laisser se faire quelques croûtes et autres inévitables bleus !

mercredi 3 août 2011

Highway to hell

Watch the full episode. See more Need To Know.


Encore une vidéo. Certes elle est en anglais mais avec un accent tellement oxfordien (plutôt je l'imagine comme tel) que la compréhension en est aisée. Je préviens les intégristes que la vidéo ne traite pas à proprement parler du vélo.

Les villes américaines ont été construites autour de, et, pour la voiture. Les banlieues autrefois peuplées par une classe moyenne sur-motorisée se transforment aujourd'hui en nouvelles zones de relégation et, sont de plus en plus habitées par les couches les plus pauvres de la société. Or, beaucoup n'ont pas de voitures et doivent se mouvoir dans un espace où souvent, la présence d'un piéton n'a pas plus été envisagée que la vie sur Neptune. Il en résulte un univers kafkaïen où les habitants doivent, pour leurs déplacements quotidiens, traverser des autoroutes urbaines à 2x3 voies sans aucun aménagement. Ainsi, selon le journaliste, 43000 piétons auraient été tués aux Etats-Unis ces 10 dernières années.

Repenser la ville pour redonner sa place aux piétons (et aux vélos ?) s'avère un véritable casse-tête aussi bien en termes urbanistiques que sociaux. Un vrai cauchemard automobile.

Dans nos villes européennes, je me dit bien souvent que ce qui nous sauve de cette horreur, c'est le passé. Il est bien plus facile de circuler à vélo dans les vieux centre historiques avec leur petites rues biscornues que dans nos banlieues industrielles, commerciales et résidentielles qui laissent la part belle à la bagnole. Et c'est là que mon passé d'étudiant en histoire ressurgit : "Vive le moyen-âge !"