Avec ou sans expérience pugilistique, je recommande le livre de Loïc Wacquant, Voyage au pays de boxeurs qui revient sur son immersion dans le club de boxe du Woodlawn Boys Club à Chicago aux alentours de 1990. C'est un beau complément, notamment iconographique, à son incontournable Corps et âmes.
Au détour d'une page je tombe sur une expression que je n'ai jamais entendue dans une salle de ce côté de l'Atlantique. Jugez, elle décrit de manière imagée « un adversaire matois, fuyant ou apeuré au point de "monter sur sa bicyclette" et de refuser le combat.». A la décharge de celles et ceux qui "montent sur leur bicyclette" dans un ring je souligne que c'est une posture plus sûre que de monter sur ses grands chevaux au risque de finir au tapis.
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