Le protagoniste principal n'est autre que Mario Cipollini, célèbre coureur italien et homme de goût qui,en son temps, avait
Dans mon rêve, il n'est pas plus déguisé que n'importe quel autre coureur cycliste. Il est censé avoir 24 ans ce qui place l'évènement au tout début des années 90. Mario est sur la ligne de départ de ce qui semble être une étape du Tour de France. Le décor m'est curieusement familier, il me semble que la scène se déroule aux abords du parking grisâtre d'une grande surface de l'agglomération angevine.
Le départ est imminent, afin de ne pas en perdre une miette les commentateurs sont postés dans un hélicoptère, quand à moi, je plane encore plus haut dans les cieux...
Mario s'élance. Mais, après moins d'un km de course, le voilà qui s'arrête pour se diriger au hasard au cul d'une voiture où des spectat-eurs/rices devisent gentiment. Stupéfaction ! Il leur demande le plus tranquillement du monde s'ils ont de quoi remonter un poil sa selle et aussi ce qu'elles ont à proposer à manger.
Le quidam opine du chef et présente à Mario un énorme (et repoussant) burger industriel sous vide qu'il dit pouvoir préparer dans la minute. Notre athlète a l'air bien plus emballé que la viande de son célèbre cuissard.
Mais les journalistes déplorent son attitude arguant que, même s'il est bien au dessus du lot, il gâche bêtement le potentiel sportif de ses meilleures années.
Que signifie tout ceci ? Que j'ai pris un bon départ dans la vie mais que je ne suis pas trop pressé de franchir la ligne d'arrivée bien décidé à prendre du bon temps ? Je me perds en conjectures douteuses.
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