J'ai roulé ce matin sur le tourniquet "routes-dessertes agricoles-pistes d'accès chantiers-layons forestiers-ancienne voie ferrée-sentiers dans les vignes-traces en cours de disparition-chemins de randonnée-et ainsi de suite". Trois belles heures dans une ambiance automnale avant l'heure avec des tapis de feuilles, des mures blettes plein les ronciers qui continuent néanmoins d'offrir des souvenirs dermatologiques. Une fois sorti des griffes de la ville je n'ai croisé qu'une poignée de congénères à pieds, quelques vététistes en forêt juchés sur des mauvais vélos de supermarché et sur la route de vieux coursiers équipés des pneus fins pour couper le beurre. Je me demande. Où donc circulent les gravels qui se vendent en si grande quantité en ce moment, je n'en ai croisé qu'un de mémoire ? Pas de snobisme dans ma question, je me questionne sur les pratiques des autres, j'assume pour ma part faire du "vétécé".
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