J'étais sur une route de campagne familière, quelque-chose comme mon bocage normand : vert et vallonné. J'allais à vélo avec mon compagnon sur une route très étroitement encadrée par de hautes haies et des arbres. Nous roulions de nuit entre deux bourgs distants de quelques kilomètres. Soudain je réalise que je n'ai pas d'éclairage et qu'il fait nuit noire. Je sens un danger imminent. Une berline arrive à grande vitesse vers nous. Je demande à mon compagnon de se mettre devant moi, ce qu'il s'empresse de faire. Mais lui non plus n'a pas d'éclairage ! Je lui hurle dessus de frayeur quand, au bord de l'asphalte, apparaît une issue sous la forme d'un sentier très étroit. Et là je ne sais plus, je crois que je me réveille.
Voilà le rêve d'une amie.
Je vous fais part de l'analyse psychanalytique que je me suis empressé de fournir : Ton compagnon est bien gentil mais c'est un gros boulet sur lequel tu ne peux jamais compter et à mon avis tu devrais prendre tes jambes à ton cou. J'en profite néanmoins pour te mettre en garde. Tu n'es pas plus dégourdie parce que dans ton rêve aucun des deux n'avait eu l'idée de faire réviser les vélos avant de prendre la route. Nul à chier. En vrai y en a pas un pour rattraper l'autre.
Bon, en réalité je me suis tu. Et cette analyse, bien que très tentante, est moins réaliste que le rêve. Surtout elle est difficile à assumer si je veux entretenir une bonne relation d'amitié.
1 commentaire:
Ce billet est très proche d'une publi information
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