Nous voilà donc embarqué aux côté de Camille (probablement une zadiste vu le prénom) et de sa poule camarade d'expédition Abélise. N'oublions évidemment pas la cheville ouvrière de cette aventure, la sœur de Camille. En effet, si le vélo de la sœur de Camille est tout pourri, le vélo à ma sœur, c'est à dire qui fonctionne grâce à son énergie colossale est assez époustouflant.
Notre trio va donc se présenter sur la ligne de départ du championnat de vélos à ma sœur. S'en suivent de multiples péripéties inhérentes à toutes courses cyclistes : tromperies, chutes, tribunal arbitral, etc., jusqu'à un dénouement forcément heureux.
Si je ne partage pas tout à fait le leitmotiv de cette collection, "En français tout s'explique et c'est souvent logique", tant notre langue est souvent imprévisible et retorse, je trouve cette fournée très réussie pour comprendre ce détail d'usage. L'histoire part agréablement dans tous les sens, un peu comme le dessin qui fourmille de détails. Les deux s'appuient très bien sans être redondants.
En terme de trouvaille, je décerne une mention spéciale pour la tondeuse à pépé de mémé que tout le monde va envier :
Le Vélo à Ma Sœur, F. Velhmann et Ch. Dutertre, éditions Six citrons acides, 2021.
2 commentaires:
est-ce que ça nous renseigne sur la règle grammaticale qui départage les expressions : "j'y vais à vélo" ou "j'y vais en vélo" ?
J'avais fait un billet là dessus que je ne retrouve pas... Tant pis un article du Figaro fait le taf :
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/06/03/37002-20180603ARTFIG00008-j-y-vais-a-ou-en-velo-ne-faites-plus-la-faute.php
Sinon la bédé ne parle pas de ce thème si clivant ! :-)
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