J'ai effectué peu de kilomètres à vélo cette année et le temps automnal de ces dernières semaines ne m'a guère poussé à sortir de ma torpeur. J'en suis venu à me dire qu'il devait bien y avoir un mot valise pour définir cet état, un peu comme j'entends parfois parler de "motard-e-s solaires". En ce qui me concerne j'ai justement l'impression que mon activité actuelle est indexée sur la température ambiante (sans oublier la pluie).
Je peux donc me proclamer (cette année) "cycliste à sang-froid".
Puisque nous vivons une période confuse j'imagine que des zinzin-e-s iront un peu plus loin, jusqu'à me qualifier de "cycliste-reptilien" et que je suis donc partie prenante d'un Grand Complot.
Sur ce, si le temps le permet, je retourne lézarder.
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