dimanche 8 mars 2015

Avoir les crocs

Je vous propose un rapide aperçu évidemment partial de cette cinquième édition de Meet me halfway. J'ai assez peu de photos à partager, je mentirai en qualifiant la journée de "balade", le tempo ne me laissait pas beaucoup le temps de dégainer mon appareil. Je pense que vous trouverez facilement dans les méandres d'internet des compte-rendus plus documentés. Merci aux organisateurs/rices et participant-e-s !

Comme le chante l'autre feignasse qui sort un mauvais album tous les dix ans, "le soleil donne". La bassesse de mon commentaire ne vous permet pas de constater à quel point il a réchauffé mon corps et mon coeur.

La mort dans l'âme d'autres constatent que l'hiver touche à sa fin.

Voici le vrai Saint-Germain-des-Prés ! Celui où philosopher au comptoir du coin n'est pas une pure "pose" et représente un authentique acte de courage.

"L'architecte" maîtrise parfaitement les raccourcis sur son logiciel : ctrl+C, ctrl+V, et ainsi de suite. Le copier-coller, quel gain de temps ! Quelle économie d'intelligence ! N'usons pas trop du beau de peur qu'il ne s'abîme !

Un gros nid-de-poule nous a barré la route. Le genre de poule qui ne finira pas dans le "bucket" d'un KFC.

Il faut alors improviser un nouvel itinéraire et faire avec les informations dont on dispose à proximité, aussi succinctes soient-elles.

Je ne voudrais pas invoquer la mythologie du cyclisme à tort et à travers mais moi, quand je vois ça, je pense immédiatement à ça :
Une nouvelle preuve, si besoin en est, que je vis entouré d'excellents compagnons. Tout le monde n'a pas la chance de revivre de l'arrière et au débotté, la lutte acharnée d'Anquetil et Poulidor dans l'ascension du Puy-de-Dôme en 1964 ! J'ai droit à l'héroïsme et la bravoure presque chaque dimanche matin. Cela vaut toutes les richesses du monde.

Pour une Flèche wallone, six flèches angevines. Bim !

Je ne sais pas comment les autres participant-e-s ont vécu cette journée mais il y a des symboles à ne pas négliger. J'affirme qu'à Nantes, certain-e-s perdent peu à peu la flamme et que le besoin de confort prend doucement le dessus sur la rage de pédaler. Pour faire court, j'ose avancer qu'à Nantes on n'a plus trop les crocs et que, si on les a encore, c'est fourrées.

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