L'exploitation
des animaux a un impact écologique majeur. En 2013, la FAO a évalué
à 14,5 % (soit un septième) sa part dans les émissions de gaz
à effet de serre dans le monde, ce qui en fait le premier pollueur,
devant le secteur des transports dont les tauliers de l'écologie ont
pourtant fait leur adversaire absolu, voire exclusif. Lorsque des
débats sur les causes du réchauffement climatique et de la
pollution atmosphérique se mettent à pleuvoir sur nos ondes, que ce
soit lors d'une conférence internationale ou d'un pic de pollution,
il est rarissime d'entendre parler d'élevage, alors que ce devrait
être le premier sujet de conversation. Comme le disent souvent les
militants pour résumer l'idée, « un végétarien en 4 x 4
pollue moins qu'un mangeur de viande à vélo ».
V comme vegan,
Théo Ribeton, éditions Nova, 2017, p.20.
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