Il faut se résigner à accepter
la disparition. Je sors de la lecture d'Homère et un adieu poétique me semble justifié. Cependant, je ne vais pas vous pondre 24 chants en hexamètres, d'abord parce que j'ai pas vraiment compris ce qu'est un hexamètre et aussi parce qu'on parle juste du vol d'un vélo et pas de l'histoire d'un mec qui revient de guerre, qui s'échoue cent fois, dont certains potes sont mangés par un cyclope, d'autres transformés en porcs par une déesse capricieuse et qui une fois chez lui, trouve un chaos sans nom dans son palais avec des dizaines de gaziers qui lichent son vin, vident son frigo en faisant du gringue à sa bien-aimée. En conséquence, je vais raison garder et je vais m'abstenir de massacrer les passant-e-s suspect-e-s (en plus je n'ai même pas d'arc). Contentez-vous d'un poème en vers libres bancal. Je trouve que ça fera bien l'affaire en guise de chant funèbre.
Ottopsie
L'arc
de cintre tendu vers levant
Demi-lune
obscure aux tristes loques
Francesco
t'étourdissait mille misères
Même
si toujours accroché à la corde
Moi,
plus sage te chatouillais la bride
Qu'ensemble
ne vivions que délices
Ô
Benotto, âne Trotro envolé haut trop tôt
Ton
noir spectre me guette-t-il au bon coin ?
Où
es-t'U ? Dans quel état j'erre ouin-ouin
Vélo
volé, conque pétrie lovée au cerveau
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