Difficile de résumer le contenu de cette édition tant les sujets abordés sont nombreux. Il y a de l'histoire avec, par exemple, un article qui traite de l'arrivée du vélo en Anjou. L'approche peut aussi se faire d'un point de vue plus urbanistique avec des réflexions sur le pouvoir de transformation et l'intégration du vélo en ville (je résume à outrance). Le sport n'est pas oublié avec un bon article critique intitulé "Jean-René Bernaudeau, le cyclisme vendéen". Le patrimoine industriel est à l'honneur avec un article limpide qui, après avoir retracé l'histoire de la fabrication des cycles à Machecoul, évoque les perspectives économiques proches. Le ton peut être assez militant quand est abordé le concept de "vélorution". Il est aussi souvent (et ce n'est pas opposé évidemment) nettement plus poétique et/ou orienté vers les arts graphiques, ce qui est quand même la raison d'être de la revue. Diversité donc mais l'ancrage sur la région Pays-de-Loire donne une belle cohérence au tout. Qui plus est, Le propos est bien servi par une mise en page simple et lisible. L'iconographie est riche et tombe à point.
Les monomaniaques du vélo objecteront qu'ils/elles peu appris (présomptueu-x/ses !) et je leur rétorquerais que si cette revue tombe dans des mains novices, elle ne peut que les inciter à creuser leurs questionnements. J'imagine enfin que ce numéro n'est pas sans lien avec la tenue prochaine de Velo-City à Nantes, et que la région veut mettre le paquet sur le "soft power" (la propagande quoi...) autour de l'évènement. Il est vrai que le prix de la revue (15 euros) est nettement plus abordable que la participation aux diverses conférences.
Je n'ai pas tout à fait terminé la lecture, j'y retourne !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire