lundi 12 novembre 2018

Véloville

Encore une fois, un proche a su me brosser dans le sens du poil. Je me suis fait offrir un exemplaire de "Tous à vélo !". Un cadeau qui a tout pour plaire : un beau livre de dessins qui se déroule dans une ville peuplée de tous les animaux possibles et imaginables. Le merveilleux de l'histoire tient évidemment au fait que cette vaste ménagerie ne se déplace presqu'à vélo.

L'ouvrage nous convie à arpenter "Véloville" le jour de la Grande Parade. Le hic c'est que les cochons qui composent le comité d'organisation n'ont rien foutu de leurs journées (si ce n'est s'empiffrer et se vautrer dans le stupre si vous voulez mon avis). En bons citoyens fainéants ils vont se décharger sur les épaules d'un maire qui n'est autre qu'un escargot. Monsieur/Madame le/la maire (ben oui, les escargots sont hermaphrodites !) ne va pas se débiner et je le/la trouve même un poil complaisant-e avec ses administré-e-s parce qu'il/elle va se taper toute la distribution des invitations (sans remarquer que les goinfres au groin rose vont se boulotter des truffes) à pieds ! Vous conviendrez que c'est surprenant à plus d'un titre ! Qui a déjà vu un escargot et/où un maire à pieds ?

Comme vous l'aurez compris, il faudra l'aider à retrouver les destinataires des invitations au milieu d'une foule compacte qui vaque à ses occupations : bison fleuriste, paresseux livreur en triporteur, souris en food-truck-trike, ours polaire glacier, famille nombreuse de lapins en cargo, etc. Evidemment chaque animal en fonction de sa corpulence et de sa morphologie dispose d'un vélo adapté et aucune déclinaison d'engin doté d'au moins une roue et mû par la force physique n'est absent. Tout y passe, du monocycle girafe à 5 roues superposées jusqu'à la quadruplette en passant par le tschuduku de la République Démocratique du Congo.

Voilà un excellent livre pour enfant, à décortiquer sous la couette par une journée pluvieuse quand manque le courage de pédaler...

Je terminerai en disant que même les adultes peuvent y trouver à apprendre. Pour ma part j'ai réalisé que les cadreurs étaient des requins. Méfiance !

Tous à vélo, un cherche et trouve rigolo (titre original Cycle City), Alison Farrel, Casterman, 2018, 14€95.

2 commentaires:

Cyclusvisviva a dit…

Ah Ah ! Le cadreur, c'est Richard Sachs, je reconnais son atelier et ses lunettes. >>> https://www.instagram.com/p/BpZR9xggCfJ/

Rita a dit…

Cool un livre de plus à acheter !