mercredi 30 mai 2018

Libre et non faussée

Voici une capture d'écran réalisée par mes soins ce jour. Parfois, à la réception d'un colis, je compare vite fait les prix de certains articles, histoire de savoir comment je me place par rapport aux géants de la vente sur internet. Ici en l'occurrence, j'ai comparé les prix d'un boyau de base, le Continental Giro. C'est un boyau d'entraînement basique que j'utilise pour réparer de vieux vélos de route à moindre frais.

Sur mon bon de livraison, je le paie 19,77€/hors-taxes. Un autre de mes fournisseurs le propose à 17,01€/hors-taxes.

Vous constatez comme moi que je pars avec un léger handicap par rapport aux sites exposés ci-dessus. Je n'ai même pas payé la tva que je paie ce boyau le prix fort. De là à imaginer m'octroyer une marge, il y a un gouffre. Ce cas est extrême mais il a le mérite d'être explicite.

Il paraît qu'étymologiquement concurrence, signifie "courir avec". Dans la course au prix le moins cher sur le Giro, je suis tellement distancé que je me considère comme un rétrocurrent, c'est à dire "celui qui courre derrière". Mieux, je vais déplaire à cette vieille pelure belliciste de Coubertin : j'arrête de participer ! Je cherche d'ores et déjà un produit de remplacement qui me permette une rémunération correcte plutôt que de travailler pour des nèfles.

Je ne me laisse pas abattre pour autant et je propose de substituer au principe de concurrence commerciale, celui de somnolence commerciale. Vue l'urgence climatique ce peut-être un bon début. Qui plus est, voilà une activité qui pourra sans hypocrisie se présenter comme "libre et non faussée".


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