lundi 16 octobre 2017

Marathon

Le parcours évoqué ci-dessous faisait 42 km. Distance parcourue à trois sans déplorer de décès à l'arrivée à la différence de la légende de la naissance du marathon.

Conduire tout en prenant son petit-déjeuner, certain-e-s appellent ça une conduite à risques de gamin-e-s, alors qu'il s'agit de l'expression de la fureur de vivre d'une génération déjà déclinante.

En tous cas, pour les vieilles branches du cyclisme, l'équation est simple :
café + camion + feuilles mortes + chemins creux = ?

= cyclo-cross bien sûr !

Evidemment les péripéties se sont succédées, sinon ce blog serait silencieux. Par exemple, nous avons rendu à son champ un veau qui s'était évadé. Situation éthiquement tendue pour notre groupe qui comptait au moins deux végétariens. Etrange distortion de la morale que de rendre un veau à sa mère en même temps qu'à l'abattoir.

Fatigue morale aggravée par un fort dénivellé qui a émoussé mes sens. La faim commençait à troubler ma vue.

Diététique dystopique mais néanmoins réparatrice.

 Suivie d'un assoupissement-minute dans les crottes de lapins.

Le retour au point de départ s'est fait via la traditionnelle pause désaltérante dans le cimetière du coin. Le monument aux morts étalait un esprit revanchard assez déplacé au sortir de la première grande boucherie. Une symbolique chargée que le temps va diluer. Gageons que dans 1000 ans les générations futures l'interpréteront comme suit :
-Hého Dédé ! J'apportes les croissants, ils sortent tout juste du four ! Par contre tu veux bien rappeller ton coq, il veut tout becqueter et je le trouve agressif pour du gibier de basse-cour !

Terminons par une petite morale cucul que j'ai tirée de cette équipée :

Que ce soit par ici,

Où par là !

Le vélo c'est la joie.

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