lundi 31 juillet 2017

Loin mais pas trop


Avec l'âge, la raison s'impose. Pour cette sortie estivale nous avions convenu que le point de rendez-vous le plus approprié serait prêt d'un défibrilateur. Sait-on jamais. Et puis, à l'image de nos péripéties vélocipédiques, son design rock'n roll à la AC/DC nous va si bien.

Après un court voyage en train, nous voilà dans une petite ville rendue célèbre par un candidat malheureux aux présidentielles qui a placé ses maigres économies dans l'agence locale du Crédit Agricole. Je préfère néanmoins nettement le PMU qui dispose d'un petit musée avec un superbe Marcel Duchamp et quelques tableaux qui m'ont paru moins authentiques.

Après une entame un peu chaotique avec moult franchissements de barrières nous voilà partis pour 75 km de chemins loin de tout.

Pas trop loin quand même, c'est flippant la nature.

Certains proprios ornent leurs biens de cygnes extérieurs de richesse richement colorés.

Comme il se doit avec les humains, l'esprit de surenchère fait parfois verser dans un style martial que je réprouve.


Toute cette volaille en stuc ne pèse pas lourd face à la prestance d'un couple de cigognes de chair et de plumes. C'est la première fois que j'en croise en Anjou.

J'avais opté pour de grande roues, de relativement petits pneus, et des vitesses à la pelle pour une forme assez misérable. Mon éclatant compagnon avait pris le contrepied avec un quasi vélobèse en monovitesse : le modèle Cooker de la marque Charge.

Bien efficace ce "cuisinier"  qui est même disposé à faire la plonge.

Retour en ville. Ne parle-t-on pas d'urbanité pour évoquer le savoir-vivre ? Les campagnard-e-s n'ont pas idée de leur rudesse.



Quelques photos bonus non-légendées dont je ne sais pas quoi faire où dire :


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