samedi 1 octobre 2016

Torino-Nice

Le "soft power" de l'atelier irrigue avec une telle vitalité le monde du cyclimse (non, il n'y a pas de faute d'orthographe) que sans débourser le moindre centime je peux désormais bénéficier d'un envoyé spécial sur n'importe quel événement. C'est le cas de Torino-Nice. Y., bien connu pour son sang-froid, a eu le courage de s'aligner au départ et nous offre gracieusement le compte-rendu suivant :

Le jour où je lui ai annoncé mon intention de partir de Turin pour rejoindre Nice au travers des Alpes, mon vélociste préféré me demanda si j’avais déjà pratiqué la montagne à vélo, ce qui n’était pas le cas… De retour vivant après cette aventure, je profite de l’espace qu’il me prête ici pour vous conter mon expérience de novice en matière de cyclo-alpinisme.

L’idée du premier « Torino-Nice rally » semble avoir germé dans l’esprit d’un certain James Olsen qui propose à qui le souhaite de partir traverser les Alpes à vélo via ne nombreux cols en suivant principalement d’anciens chemins militaires situés en haute altitude. Pas de frais d’inscription, pas de ligne d’arrivée, pas de temps imposé, pas de prix, pas de gagnant, mais en guise de menu principal une route d’environ 700 km et entre 15 et 20 km d’ascension, avec quelques variantes pour les intolérants aux gros cailloux ou au portage de vélo, et des raccourcis pour les pressés.

Le départ étant fixé un mardi matin, au vu du faible nombre de congés me restant pour la fin d’année, j’ai fait partie des pressés et me suis imposé un trajet en cinq jours, et donc une arrivée le samedi. J'ai équipé mon vélo du mieux que j’ai pu et ai laissé le stress monter en attendant le jour J. Sur la place du départ, une cinquantaine d’individus (à 95% masculins), départ groupé traversant la ville de Turin, puis séparation progressive des groupes et cyclistes solitaires en fonction des allures et envies de chacun.

Quelques photos prises le long de mon trajet :

Mon vélo chargé (au minimum)

On reconnaît ses collègues à leur monture

De nombreux cols

Passages de frontière à vélo


Beaucoup de gravel cailloux

Pédaler, manger, dormir… recommencer !

Arrivée à Nice, au Café du cycliste avec quelques compagnons de chemin, le contraste entre la montagne le matin, et les jours précédents et ce retour brutal à la civilisation motorisée, costumée, financiarisée me parait bien rude. Dur atterrissage et retour au quotidien. Malgré ça, si on me le propose de nouveau, je signe sans hésiter !

3 commentaires:

Boris a dit…

Bravo champion!

Rita a dit…

Félicitations pour cette belle performance Yo !!

Unknown a dit…

Hi from Dave we met twice on the route