lundi 8 août 2016

Dans l'Orne hier

Je profite de mon temps libre pour aller vérifier de visu certains faits.

Contre toutes apparences, pour une fois j'ai pris les choses dans l'ordre.

Les automobilistes sont décidément égoïstes.
Dès qu'ils le peuvent ils accaparent le moindre espace dédié à la nature.

Combien faut-il couper d'arbres pour en protéger un ?

Les indications du passé sont parfois d'une précision déconcertante et digne d'un satellite.

Une poule en fuite. Je la comprends.

Loué par certains, ce coin de campagne est une malédiction pour les gallinacés.

Dans un moment de faiblesse, cet aspirateur à cyclistes est tombé à point pour avaler prestement quelques bosses.

Car, même si je concède que l'appelation "Alpes Mancelles" est un poil grandiloquente, il n'empêche que le relief est usant. 

La fatigue accumulée m'a d'ailleurs donné envie de profiter de cet adorable petit espace de bonheur préfabriqué.

Le but de mon escapade était le village de Saint-Cénéri-le-Gerei. 

Voici Saint Cénéri. Il paraît que si une femme cherche à se marier, il lui faut planter une aiguille dans la cheville de la statue pour que son voeu se réalise. Je ne sais pas si c'est aussi efficace que Meetic et consorts mais cela ressemble à un beau succès en terme d'inscriptions. De prime abord, j'ai même plutôt pensé que Cénéri était le saint-patron des acuponct-eurs/rices.

Tant qu'à faire, son intercession est demandée pour bien d'autres choses. A tel point que Saint Cénéri s'est spécialisé dans les ex-voto discount.

Je venais ici constater l'oeuvre du temps. Voici Saint-Cénéri-le-Gerei tel qu'il est dépeint dans mon Guide Bleu Anjou & Maine de 1963.

Compte tenu de mes piètres qualités de photographe, d'une lumière pourrie et du fait que je n'ai pu prendre mon cliché depuis la bonne rive, je trouve que le charme de ce village opère toujours. J'espère juste que le village va rester vivant et ne pas se transformer en simple carte postale pour les touristes de passage comme moi. A suivre donc.

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