Ô, que n'ai-je longuement erré à travers moult paysages bucoliques ! Ô Nature enchanteresse et mélancolique !
Ô Anjou vénérable, Ô moderne Arcadie !
Ô preux Chevalier de l'ordre de l'orthographe que la moindre absence contrarie !
Ô merde, voilà que je donne moi aussi dans la poésie de table de camping !
Trêve de balivernes. Voilà le châtaignier tel qu'il se présente, isolé au bord d'une petite route desservant un hameau à l'écart du bourg de Neuillé. Il se situe près du château de Goupillon au lieu-dit Le Brûlis. Le tronc est vraiment monumental, j'ai lu quelque-part une circonférence de 11,50 m.
Vue la petitesse de mon vélo, je ne doute guère de la justesse de cette information.
Comme beaucoup de vieux arbres, il donne de sérieux signes de fatigue. Je dirais qu'un tiers semble mort. A ce que j'ai pu voir, il a déjà été en partie élagué d'une autre partie morte. Cela lui donne une silhouette tout de guingois assez surprenante. Un vieillard penché sur sa canne. N'empêche que beaucoup de branches ploient sous les châtaignes et qu'il y a beaucoup de surgeons autour de lui. Encore vert ! J'espère bien qu'il m'enterrera le bougre !
Une belle vieille peau. Je me suis pas gêné pour caresser. J'ai poussé le fétichisme jusqu'à ramener une squame tombée à terre.
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