samedi 29 août 2015

Ouille !

A force de rapporter toutes les conneries entendues à l'atelier, il semblerait que certain-e-s lecteurs/rices et client-e-s développent une forme d'angoisse assez originale. J'en  connais deux ou trois qui en préambule à toute discussion au sujet de la maintenance de leur biclou me demandent : On est d'accord, si je dis une connerie tu ne la mettras pas sur le blog, hein ?". Ma puissance médiatique me fait parfois froid dans le dos.

Par atténuer cette paranoïa je propose d'aller moi-même m'exposer sur la sellette. En effet, aujourd'hui, c'est ma langue qui a fourché de la plus belle manière. J'en suis encore tout piteux.

J'expliquais à des clients que je ne voulais pas assumer la réparation d'un vélo d'enfant. Son état de délabrement avancé me faisait craindre le pire : Surtout si c'est un casse-cou !, voulais-je ajouter à propos de l'enfant qui en avait l'usage.

Malheureusement, la phrase qui a franchi mes lèvres ne fut pas exactement celle que mon esprit avait formulé. L'altération fâcheuse d'un quelconque signal électrique a donné la sortie suivante : Surtout si c'est un casse-couille !

En même temps que je me confondais en plates excuses, je ne rêvais que d'une tombe fraîchement creusée afin de m'y terrer éternellement.

Aucun commentaire: