lundi 1 décembre 2014

Jeroboam, Mathusalem, Salmanazar


Le réchauffement climatique nous a gâté hier pour la sortie vers le salon des Anges-vins. Cela nous a permis d'alimenter des conversations de haut-vol, depuis le, "On a droit à une belle arrière-saison", jusqu'au véhément, "Avec tout leurs satellites y nous détraquent le temps".

En tous cas, par rapport aux sorties habituelles, il y avait plus de volontaires. La perspective de jauger quelques bons crûs nature angevins a fait tomber du lit les "tastes-vins" les plus fainéant-e-s. En français contemporain cela donne un vibrant : "ça, pour picoler y'a du monde !".

Si j'osais instrumentaliser la photo ci-dessus, et mettre mon amour-propre dans ma poche, je dirais qu'à vue de nez, nous étions "aviron" une douzaine. Hein ? Quoi ? J'ai osé ? Vraiment ? Diantre comment puis-je faire aussi souvent preuve d'une telle vulgarité ? Ma basse extraction a encore parlé probablement.

Ce n'est pas très clair ici mais nous avons fait quelques hectomètres avec une petit groupe de cyclistes de l'ASPTT. Je puis affirmer que ces fact-eurs/rices là sont vraiment affûté-e-s et j'ai du mal à les imaginer se traîner sur un gros vélo jaune tout poussif.

Je n'ai quasiment pas d'images du salon en lui-même. Alors, je peux juste vous dire que l'ambiance était très détendue et fort agréable. J'ai pu goûter et acheter des vins très sympas, même si 2013 ne restera pas dans les annales. Par contre, 2014 semble attendu avec impatience.

"Rillettes" semblait faire partie de l'organisation du salon et elle passait régulièrement parmi nous avec une bouteille d'eau pour nous raviver les papilles. A la fois "Rillettes" avait une fâcheuse tendance à nous ramener tout ce qui traînait.

La culture générale n'a pas été négligée et nous avons collégialement révisé la liste des rois de l'ancien testament. Ensuite, d'un commun accord, nous avons convenu qu'un Salmanazar rentrait péniblement dans une sacoche de vélo.

Même à petites doses, l'alcool a des effets désinhibants surprenants. Ainsi, à chaque panneau de village, l'un de nous levait les mains vers le ciel et se prétendait vainqueur de l'étape (quand bien même il était bon dernier et que son plus bel exploit de la journée reste une chute en côte à trois km/h).

D'autres, plus résignés, restaient prisonniers des bassesses de leur enveloppe corporelle.

Vue sur le chemin du retour, cette vache laisse entendre qu'à défaut d'être "équitable" le lait peut être très patriotique.

En guise de conclusion, je me permets de vous présenter le local associatif de Saint-Aubin-de-Luigné.

Aucun commentaire: