jeudi 26 septembre 2013

Optimisme forcené

Il y a une approche de la mécanique que je qualifierai d'enfantine. Elle est révélatrice d'une vision très optimiste de la vie. J'en ai eu quelques beaux exemples hier.

La réparation du garde-boue cassé à base de scotch d'écolier est un classique parmi les classiques. L'espérance de réussite est assez basse, notamment en conditions humides hivernales :

Ensuite, il y a les pièces de vélos détournées de leur usage. Il faut pour cela, en plus d'avoir une tendance à l'optimisme un esprit un peu tordu. En l'occurrence, nous avons ici un patins de frein qui sert à fixer une tringle de garde-boue. Je tiens à attirer votre attention sur le fait qu'il ne s'agit pas du même vélo que l'exemple précédent.

Enfin, en cette belle journée d'automne, le sommet de la conception naïve de la mécanique fut atteint par la tentative de prolonger la vie d'une pédale, dont le corps est détaché de l'axe, grâce à un sac plastique :

Voilà, j'en déduis que pour être un mécanicien correct, il faut avoir une vision un peu plus pessimiste de l'ordre des choses. Si en théorie une réparation n'est pas totalement sûre, en pratique cela revient à la quasi-certitude qu'elle ne tiendra pas. En tous cas, c'est mon approche.

3 commentaires:

ÈRÈLLE a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
ÈRÈLLE a dit…

La mécanique naïve aurait-elle à voir avec l'art du même nom ?
ou bien : http://www.merkapt.com/entrepreneuriat/serendipidite-innovation-et-prototypage-1523 ?

MNQ a dit…

je ne peux que m'incliner devant tant d'ingéniosité! Pour moi, ce sont presque des créations artistiques... Elles méritent bien un message de blog, tu as raison. Je mettrai même 9,5/10 à celle au patin de frein... Respect.