lundi 15 juillet 2013

Eau temps suspends ton vol !

A vélo, je ne supporte la chaleur qu'à grand renfort de bidons et d'ablutions régulières. Hier, je n'ai pas croisé de clébard assoiffé de mon sang, mais c'est le soleil qui m'a mordu toute la journée. A tel point que l'eau en est devenue une obsession. Heureusement, les cimetières représentent l'assurance d'un point d'eau. Ils sont, me semble-t-il, aussi importants que les troquets. Le choix des boissons y est restreint mais vous conviendrez qu'il y en a un dans chaque commune, qu'il est toujours ouvert, et qu'à défaut d'y être très chaleureux l'accueil y est constant. Même fauché-e on peut s'y abreuver à volonté. Je connais un-e ou deux cyclistes qui poussent le vice jusqu'à y passer une nuit de temps en temps. Très peu pour moi, je compte patienter jusqu'au repos éternel pour pleinement profiter des lieux. Pour le moment, je me contente de littéralement m'y ressourcer. Voici quelques photos glanées hier. Considérez ceci comme mon hommage aux ravitos de mes escapades cyclistes, où quand les morts prennent soin des vivants.


Et puis un bonus pour vous rappeler que par ici, ce n'est pas l'eau qui est mise en bouteille et que la profession voit les choses en grand.


3 commentaires:

Bruno Verachten a dit…

En cas de pénurie de cimetière, il y a toujours ça: http://www.eaupen.net/.

La Tête dans le Guidon a dit…

Bonne idée mais j'ai pas de smart phone...

Bruno Verachten a dit…

Moi non plus, même pas de phone du tout. ;-)