jeudi 20 juin 2013

Haute-tension

C'est Mr. C. qui a gagné le jeu-concours du moment et qui emporte de quoi graisser ses vélos pour les 30 prochaines années. Il n'était pas le seul à avoir trouvé mais lui me l'a affirmé de visu. L'objet-mystère était donc bien un tensiomètre que vous pouvez admirer en action :
Celui que j'utilise est de la marque Park Tool. Il s'agit d'un tensiomètre sous sa forme la plus basique. Il permet donc de "lire" la tension sur un rayon. Il en existe de beaucoup plus précis. Celui-ci me suffit, je me sers du tensiomètre comme d'un outil de contrôle et d'évaluation de mon travail, et non pas d'un outil de montage en tant que tel. Tant que je m'affaire au montage, je le laisse dans sa boîte. C'est seulement tout à la fin du processus que je le sors afin d'avoir un regard critique sur mon montage. Il me sert à vérifier que j'ai bien atteint la tension "cible" que je m'étais fixée et que mes rayons ont une tension relativement uniforme.

D'expérience, j'ai déjà vu des personnes monter leur roue avec le tensiomètre en permanence à portée de main. Croyez-moi, c'est en général une gageure car on devient obsédé par ce que "dit" l'outil en oubliant la réalité "sensuelle" du montage. On s'attache comme un damné à des valeurs et on perd le fil du montage. Totalement focalisé sur le "détail" de la tension, il arrive d'en oublier que ce n'est qu'un indice de la valeur de la qualité du travail final.


Aucun commentaire: