lundi 31 octobre 2011

Catalogue Mafac 1979



Pour moi, ça vaut bien une toile d'Andy Warhol.

jeudi 27 octobre 2011

Cyclo Ebrius


Whaou, ils ont mis le temps pour faire une mise à jour mais l'attente en valait la peine avec des sorties comme :
"- Le Tour de France, c'est joli à regarder, ça traverse les petits villages, les 24 heures du Mans, ça traverse même pas Le Mans..."
C'est ici que la pensée se dilue :
Cyclo Ebrius

lundi 24 octobre 2011

Idéale fixie


A moins que tu ne sois un-e ermite tu sais très bien que depuis 3/4 ans, la mode est au pignon fixe. D'ailleurs, si tu n'es pas au courant et que tu me lis, je me demande si la consultation d'internet est bien en adéquation avec les principes de l'érémitisme...

Il est révolu le temps où la vue d'un pignon fixe posait question au citadin moyen. La pratique est nettement plus visible, et j'ai cru remarquer que même ma mère jetait un oeil avisé aux transmissions des vélos qu'elle croise. Je peux vous affirmer qu'un tel indice est révélateur parce que je ne l'ai jamais vue sur un vélo. "Je suis tombée quand j'étais toute petite !", dit-elle. Excuse des plus pitoyables... Pour enfoncer le clou, cette chute date vraisemblablement d'avant-guerre. Vous pouvez en conclure que ma mère n'est pas au fait des dernières innovations en matière de cycles. Et pourtant, le "fixe", ça elle connait ! Elle a du en entendre parler à la boucherie un dimanche matin...

Ce soir juste pour rire, je suis allé rôder sur "Le Bon Coin" et je me suis contenté de taper dans l'onglet de recherche : "idéal fixie". J'ai étendue ma recherche à toute la France et ce ne sont pas moins de 4 pages de "bonnes" affaires qui me sont proposées !

Je me suis donc permis de vous mâcher le travail, enfin il serait plus juste de dire que les vendeurs sont aux petits soins de celui ou celle qui cherche à se faire un pignon fixe. En effet, on note souvent une certaine redondance à utiliser le champ lexical du pignon fixe histoire que de ne pas passer à côté de l'occaz'. J'ai même pu lire un titre tel que "Fixie/fixed gear/pignon fixe/single speed". Rien que ça ! Pourtant, sur la photo, le vélo n'a pas moins de 18 vitesses... Certains vont même plus loin et, prenant acte de diverses réformes de l'orthographe encore à venir, ajoutent à la liste "fixy" et "fixi". Je trouve qu'on pourrait aller plus loin. Ainsi, les termes de "fiqsi" ou "fiquessi" donnerait une petite touche provençale bienvenue et contribueraient à casser l'image anglo-saxonne du pignon fixe. Un peu comme si Marcel Pagnol s'y mettait lui aussi peuchère.

Et puis quel bel humanisme de la part de nos vendeurs ! Pour élargir au maximum la "communauté fixie", ils n'hésitent pas à proposer un panel très, très, très large de produits. Tu veux avoir l'air d'un crapaud sur ta conversion ? Alors pourquoi ne pas acquérir ce magnifique vélo d'enfant "idéal fixie" ? Tu es un brise-fer ? Pourquoi ne pas utiliser un superbe vtt de supermarché en tubes de chauffage ? Sans compter les multiples accessoires improbables, telle une roue arrière de route à cassette qui réussit le tour de force d'être labellisée "idéale fixie" ! C'est à peu près aussi crédible que si je vous disais que l'an prochain je verrais bien le colonel Kadhafi remporter une étape du Tour de France. Parfois, la limite de la publicité mensongère est allégrement franchie...

Heureusement, il y a des humanistes qui vendent de vraies merveilles comme un "cadre velo piste fixie pignon fixe vintage ancien" pour : 1 euro. Tant de qualité en un seul vélo pour un prix qui ne correspond même pas au prix de la ferraille ? J'en reste vraiment baba !

D'autres se fendent d'une annonce avec un vrai boulot de mise en page. J'ai ainsi pu voir "fixie" écrit avec les petites lettres du scrabble. Le mot vaut 15 points : à oublier pour briller en soirée.

Donc, pour conclure, j'attends avec impatience que dans les jours qui viennent quelqu'un publie une annonce pour la vente d'une "brouette idéale fixie". ce serait tout à fait dans l'ordre des choses !

Bon, tout cela ne me gâchera pas le plaisir du vélo : vive le pignon fixe (idéal fixie) !

dimanche 23 octobre 2011

?








Quel était l'objectif de mon errance ?

a) Visiter ce qui sera immanquablement un jour classé monument historique : une cabane de style néo-palette à l'orée du plus beau jardin ouvrier du monde ?
b) Exhumer une paire de poignées pour enfants : la célèbre référence 95057 de la collection signée Jacques Anquetil ?
c) Soutenir mon équipe de foot préférée de la "division honneur" deux-sèvrienne dans le match retour du derby qui l'oppose à son éternelle rivale ?
d) Humer le parfum fané de Bécassine ?
e) Prendre une photo de mon vélo devant le panneau de Treize-Vents pour le plaisir de fanfaronner en affirmant qu'ils m'étaient tous favorables ?

A vous de jouer, moi j'en sors.

vendredi 21 octobre 2011

Sport extrême



Pour la petite histoire, le vététiste s'en sort indemne, juste un torticolis... La grosse bête pèse dans les 150 kgs et est un "bubale roux". Dire que, la dernière fois que je me suis pris un insecte dans la figure en faisant du vélo, j'ai réussi à m'en plaindre pendant une semaine.

jeudi 20 octobre 2011

Gros jambons



Le tableau ci-dessus, glané je ne sais plus où sur internet, montre à quel point l'inflation ne se cantonne pas à l'économie mais concerne aussi les braquets des pistards. Attention, pas n'importe lesquels parce que souvent le braquet de Daniel Morelon reste d'actualité pour le cycliste moyen. Comment expliquer cette incroyable augmentation ? Au risque de vous surprendre, je n'ai même pas d'explication.

mardi 18 octobre 2011

Sortie de route







Vraiment étrange que cette sortie de dimanche dernier... J'aurai aussi bien pu appeler ce billet "Nature morte" ou un truc encore plus gore. Pourtant, tout partait sous les meilleures auspices. Je venais d'offrir de nouvelles "chaussures" à mon vélo, le soleil était au rendez-vous et je savais qu'à l'arrivée l'accueil allait être à la hauteur. Et puis, foncer plein nord ça fait tout de suite aventurier. Même si on ne sort pas du département, il y a quand même un côté expédition polaire indéniable. Je suis un peu le Paul-Emile Victor du Maine-et-Loire, non ?
Pourtant, très rapidement, la promenade a pris une tournure morbide. La plupart des mammifères, des reptiles et des oiseaux croisés étaient beaucoup moins vivants que les cohortes de mouches et de vers qui se chargeaient avec empressement de l'équarrissage. Les découvertes macabres se sont enchainées jusque dans le salon de mon ami où, nous avons la mauvaise surprise de découvrir un oiseau collé à son papier tue-mouche. Certes, il était encore vivant bien que mal en point. Avec calme et minutie nous l'avons décollé, mais il était bel et bien englué et n'a pu que voleter mollement vers un fourré. Je le crois aujourd'hui englué dans l'estomac d'un chat qui va donc probablement lui-même finir en galette sur le bord de la départementale que j'emprunterai lors de ma prochaine sortie. Ainsi le veut la loi des séries.
Face à tant de sauvagerie automobile sur mon parcours, je m'étais dit que j'allais visiter une curiosité, au pif, juste histoire de parfaire ma culture locale et de faire une pose entre deux carnages. J'ai donc jeté mon dévolu sur l'église d'un petit bourg coquet. Celle-ci était, sans réelle surprise je le concède, emplie de saints tous saisis en plein martyr. Tout y passait : les flèches, les flammes, les pics, les membres tranchés et tout le toutim ! Pour couronner (d'épines) le tout, tous avaient prêté leur nom à certains de mes plus proches amis !
Vraiment cette sortie sous le soleil ressemblait à l'observation d'une danse macabre du moyen-âge où tout est fait pour que chaque détail rappelle l'imminence de notre mort à tous... Si ça ne suffisait pas, je suis même passé devant la maison de campagne de feu Jean-Claude Brialy !

vendredi 14 octobre 2011

Boum, BuM !




Un matin à l'atelier :
-Mais que vois-je cher mécanicien, vous venez de recevoir une palanquée de produits Busch und Muller. Mon coeur fait BuM !
-Certes, certes derechef, cher client mais néanmoins personne respectable, j'ai pensé à vous à l'aube de l'hiver. Tout éclairé que vous êtes, vous n'êtes pas sans savoir que leurs produits sont à l'éclairage ce que Brooks est à la selle : un luxe d'une absolue nécessité ! Soit dit en passant, jeune page, j'ai également reçu un tas de Brooks : B17, Flyer, Swift, Professional, etc. Mais ce n'est qu'une parenthèse.
-Mais, sieur mécanicien, quel est donc l'avantage intrinsèque de cet équipement ?
-Le ravin qui les sépare des éclairages courants me donne le vertige ! En vrac, ils dégagent une puissance sans égale, se déclinent en versions halogènes ou à LEDs, sont munis de condensateurs, ainsi même à l'arrêt, ils protègent vos arrières, certains se déclenchent automatiquement à la nuit tombante. Couplés à une dynamo dans le moyeu, c'est la parade absolue à toutes les forces tapies dans l'ombre.
-Vous m'en voyez ravi, je vous prends celui-ci gentil damoiseau : un Lumotec Fly Senso Plus, tel est bien son pedigree, n'est-ce pas ?
-Excellent choix ! Je n'en attendais pas moins de la part de votre seigneurie. Dois-je vous faire un paquet cadeau ? Quel preuve de bon goût vous faites !

mercredi 12 octobre 2011

Capulet et Montaigu





Il est des amours impossibles, à l'instar d'un dérailleur et d'une roue. Ô Roméo !

mardi 11 octobre 2011

Archives



Il date cet article ! il s'agit de l'édition du 1-2 septembre 2007 de Ouest-France. Je n'ai pas scanné le titre : "Ils veulent "vélorutionner" vos transports !" Un article paru à l'occasion de l'anniversaire de la vélorution angevine. Cette dernière ce sera tenu chaque mois de septembre 2004 jusqu'à s'éteindre faute (à mon avis) de "propagande" adéquate vers 2009. Cinq années de rassemblements ça donne un nombre incroyable de rencontres, la naissance par capillarité d'un bon paquet d'initiative (l'atelier doit beaucoup à la vélorution), ça donne un nombre impressionnant de cyclistes qui se fédèrent, et un coup de pouce pour changer les mentalités des automobilistes envers les cyclistes. Vous en déduirez aisément que ça (me) manque ! C'est quand même pas tous les jours que jusqu'à 200 cyclistes se réapproprient l'espace ! Et puis cet esprit de contestation tout en décalage, c'était un régal !

Nota Bene : J'use rarement autant des points d'exclamation. Mais là, j'ai comme une bouffée de joie rien qu'à repenser à tout ça ! Oui ! Incroyable ! Trop cool !

lundi 10 octobre 2011

Cerf-vélo

Après le machinisme place au balsa, au tube de colle et aux petites mains ! le cerf-vélo.

vendredi 7 octobre 2011

Comment c'est fait ?

Production from H Plus Son on Vimeo.


La musique est un peu abusée, sans en être, elle donne presque l'impression que c'est "rock'n'roll" de bosser dans ce genre d'usine...

mercredi 5 octobre 2011

Surly Long Haul Trucker









Voilà quelques photos que je viens de prendre à la va-vite avant de remettre ce montage à sa propriétaire... Bon, j'arrête tout de suite par manque de crédibilité. Je dois ces photos à "Albert Photographe". Lui qui me dit qu'"il y a 60 millions de photographes en France" peut être rassuré, à mes yeux il y a quelques dizaines de millions de photographes derrière lui. Je le remercie lui et sa patte de professionnel !
Toujours est-il que vous avez sous les yeux un de derniers montages de l'atelier. Un Surly Long Haul Trucker paré pour les très longues virées ! Un vélo en 26" parce que ce format est le plus répandu dans le monde et que sa solidité est accrue par rapport à des roues de 700. Un équipement choisi non pour sa légèreté ou son côté mode mais parce que fiable, éprouvé et facile à entretenir. Des porte-bagages Tubus et des sacoches Ortlieb pour prendre soin de sa maison d'escargot. D'ailleurs, le vélo va recevoir un porte-bagage avant. Ne reste plus qu'à enquiller les kilomètres mais je sais que ça ne saurait tarder... Ce vélo est une mule !

albertphotographe(nosp@m)free.fr
contact(nosp@m)latetedansleguidon.net

lundi 3 octobre 2011

Reportage exclusif !
















Par notre envoyé spécial de "La Tête dans le Guidon".

Photos incroyables, non ? Comment peut-on infliger un tel traitement à d'honnêtes vélos me direz-vous ?

Bien peu le savent mais, Angers est le siège de la, plus que discrète, Fédération Intergalactique du Dôme du Tonnerre. Or, ce week-end s'est déroulé le tournoi pour le titre de champion-ne du monde (le championnat intergalactique se tiendra dans quelques mois) et j'ai eu la chance de pouvoir y assister. Alors, j'en vois déjà certain-e-s parmi vous derrière leur écran avec un air benêt : qu'est-ce que le Dôme du Tonnerre ? Votre reporter était présent et va tout vous dévoiler...

Cela peut se décrire brièvement comme un combat entre deux (et parfois plus) cyclistes dans une petite arène. Le but étant de faire toucher terre à son adversaire. Des accessoires sont à disposition : un caddy de supermarché, une poubelle roulante, des frites en mousse et autres plots de chantiers. Si l'idée est de faire tomber l'autre en le tirant, le poussant, le secouant, il est interdit de volontairement lui faire mal. J'ai d'ailleurs pu observer que cela était désapprouvé par le public (une grosse centaine d'aficionados trié-e-s sur le volet). Il n'empêche que devant mes yeux incrédules je les ai vu-e-s au fil des victoires et des défaites se couvrir de plaies et de contusions aux couleurs assez variées mais toujours chatoyantes. Je me suis bien évidemment tenu à l'écart et m'en suis tenu à la position de l'observateur attentif et impartial.

Le jeu est visuellement des plus plaisants : chutes nombreuses, techniques incroyables et propres à chaque participant-e (j'ai beaucoup apprécié les prouesses d'agilité d'un certain "La Toupie", le champion sortant), rebondissements et renversements de situation successifs, costumes bigarrés, etc. Une ambiance dantesque et accrocheuse à la fois !

Qui participe ? "Le Dôme" comme ils/elles disent, est un sport (les participant-e-s parlent volontiers d'"art" mais je ne les suivrais pas si loin) mixte : hommes et femmes s'affrontent. Seuls la rage et la fureur de vaincre parviennent à les départager. Ainsi "Da Noob" une jeune recrue du sud de l'Europe me confiait : "Mec ou gonzesse ? Jm'en tape , j'vais lui faire mordre la poussière !". Propos certes rudes mais révélateurs de l'atmosphère rageuse qui régnait hier. Ce qui me fait d'ailleurs penser que les pseudonymes et costumes servent souvent à cacher de profondes blessures affectives qui ne se refermeront sans doute jamais pour ces pauvres hères du cyclisme... Quoi qu'il en soit, ils/elles ont en commun une hygiène de vie d'une rigidité toute spartiate. Un certain "Elasticman" (au costume un poil décevant comparé à d'autres) affirmait s'entraîner par séances de 10 heures, ce jusqu'à 18 fois par semaine ! Je ne sais si je dois le croire, mais il est vrai que sa souplesse était incroyable. Quant à la mentalité, il est certain que le dévouement est une valeur largement partagée dans ce petit milieu. Sinon, comment expliquer que certain-e-s se soient déplacé-e-s à Angers (à leurs propres frais) alors qu'ils/elles viennent de Belgique comme "L'Etoile de Namur" voire qu'ils/elles aient traversé un océan comme "El Guano" venu spécialement représenter le Mexique ou "Jo Murder Braxton" depuis l'Arkansas pour les USA ? Enfin, ce qui cimente les esprits c'est cette sensation d'être les seul-e-s vrai-e-s aventurier-e-s de ce siècle naissant. Et l'un d'entre-eux de me confier : "J'ai carrément laissé tomber une brocante prévue de longue date pour être ici aujourd'hui !". Ces mots résonent encore en moi. Je pense les méditer encore bien des années. Ô abnégation !

Au niveau sportif pur, le titre revient à "Willy Revolt" du club des "Hells Angers", devant "El Guano" et "La Toupie". Si c'est à la satisfaction générale que le titre est resté dans les mains d'un représentant local, le public s'est ému de voir le champion sortant être départi de son titre. D'aucuns affirmaient qu'il avait volontairement laissé échapper la victoire afin qu'une nouvelle génération de combattant ne soit pas éclipsé par sa toute-puissance. Je suis encore très novice quant à la lecture du jeu mais je penche volontiers en faveur de cette théorie. Durant tous les matchs qualificatifs, il a fait montre d'une maestria qui colle mal avec sa position de retrait lors des phases finales. Mais, je ne voudrais point polémiquer et je laisse les aficionados échafauder les hypothèses les plus folles...

Je terminerai juste en levant mon chapeau au mécanicien qui a sué sang et eau pour que combat après combat les vélos officiels puissent remplir leur office. Un homme d'une humilité à la hauteur de son savoir-faire. Une leçon de vie !


Merci à "Maximum Zizi", un des concurrents qui a accepté de me fournir, en douce, quelques photos, en allant ainsi à l'encontre des moeurs si secrètes de la fédération. Un véritable scoop !

samedi 1 octobre 2011

Tom


Ben oui, il s'agissait du regretté Tom Simpson. C'est Mr. G. qui gagne les sacoches, sans gloire parce que c'est un certain moteur de recherche qui a fait tout le travail...
Une petite archive avec plein de langue de bois dedans : ici.