jeudi 10 février 2011

Meet me halfway



Très bonne initiative que cette rencontre "à mi-chemin" entre angevin-e-s et nantais-e-s. Si j'ai bien compris les infos de notre cher organisateur, le rendez-vous pour les angevin-e-s est à 9h du matin, Place du Ralliement. J'en serai, probablement avec les yeux encore collés par le sommeil mais j'en serai !

Il y a un fil de discussion avec plus d'infos consacrées à cette virée ici.

Je profite de ce message pour lancer un jeu concours en prime :
Si quelqu'un trouve le pourquoi de la photo, je lui offre une chambre à air. Courage !

14 commentaires:

w. a dit…

Ouais, on vient si on arrive à se lever !!!
D'ailleurs, on aimerait bien choper une affiche si possible.

w. a dit…

Pour la photo, c'est pas tout simplement le pont de St Florent qui se trouve à mi distance ?

La Tête dans le Guidon a dit…

oui, c'est vrai mais c'est pas ce que vous devez trouver...

w. a dit…

faut retrouver les sept erreurs ?

Cyclusvisviva a dit…

C'est la maison de Julien Gracq, isn't it ? Faudrait pas l'oublier en passant sur votre selle...

brice. a dit…

...moi je dirais que c'est LA VUE depuis une des fenêtres de sa maison...

(et concernant l'affiche, je t'en dépose un exemplaire au 21 si ces messieurs-dames n'y voient aucune objection.)

emmanuel a dit…

moi je dirais que c'est vu de la maison de jules poirier...

LE COLLECTIF AVANT D'AVOIR UN LIEU a dit…

Le Pont de Saint-Florent-le-Vieil est un pont routier à haubans permettant de traverser la Loire entre Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et l'île Batailleuse. Avec le Pont de Varades, il permet de rejoindre Saint-Florent-le-Vieil à Varades (Loire-Atlantique), dans les Pays de la Loire en France.

w. a dit…

cool Brice, merci !
sinon, je crois qu'il va falloir que je m'entraîne un peu avec mes potes :
http://www.pedalconsumption.com/files/keirin_training_94.jpg

La Tête dans le Guidon a dit…

Et c'est mon ancien collègue qui gagne une chambre à air ! C'est bien la maison de Juju !
Qui a dit que les mécanos n'étaient pas cultivés ?

Cyclusvisviva a dit…

Cyclisme, littérature et rien à voir avec Saint Florent-le-Vieil...
Je remets en jeu l'antidote aux opérations ouvertes en vous demandant de qui vient ce début d'extrait : "Le casse-croûte en vue du col !"
Indice : vous ne trouverez sans doute pas tout seul.

La Tête dans le Guidon a dit…

un "début d'extrait", t'es dur avec nous !

La Tête dans le Guidon a dit…

Décidément je sèche...

Cyclusvisviva a dit…

Henri de La Tombelle
Manuel de Cyclotourisme
Ed. J. Susse, 1943

Henri de La Tombelle était un poète, un canoëiste et un cyclotouriste. Il fut l'auteur de nombreux poèmes qui furent imprimés dans Le Cycliste. Mais il fut aussi un ardent propagandiste d'un cyclotourisme amoureux de la nature. Avec Henri de la Tombelle, nous sommes sur un autre aspect de la pratique que celle du Docteur Ruffier : prendre son temps, voyager pour voir. Pour lui le cyclotourisme, "c'est le moyen non seulement de découvrir des paysages, mais de s'unir à eux. (...) L'union de l'homme périssable avec la palpitante éternité de la Nature"
Dans cet ouvrage, il passe en revue la technique (le vélo utilitaire, la bicyclette de cyclotourisme, le tandem) mais surtout "l'Art du cyclotourisme". Dans ce chapitre, il raconte tout ce qui fait le charme de notre activité : le Voyage Itinérant.

" Le casse-croûte en vue du col ! Tel est l'instant le meilleur. Calmer sa faim, apaiser sa bonne fatigue en pleine action, à la borne 2 ou 1 du sommet. Je recommande cette délicate jouissance aux quintessenciés du bonheur, du bonheur notre but de tous les instants, notre mobile inconscient, notre maître avoué ou non. Le tourisme en montagne est un art. Il faut lui faire rendre le maximum de plaisir. Recherchez les côtes très longues. Gravissez-les avec calme et patience. Elevez-vous dans un serein effort ; et ne cherchez pas dans la descente des joies extraordinaires.
Ces joies ne sont que relatives parce que données à tous et empreintes des facilités du toboggan qui, en somme, n'amuse que les paresseux. Enfin ; souvenez-vous que l'on ne voit, ne découvre, ne sent la montagne qu'en s'élevant.
De l'Impur au Pur. Tel est le sens unique qui s'impose à notre esprit comme à notre âme de cyclotouriste chercheur de voluptés."